Lorsque tu négocie l’achat d’un esclave, choisis un esclave à ta mesure.
En effet, si tu achètes un esclave plus fort que toi, il risque de prendre le dessus sur toi et te donner des ordres ou s’échapper. De nombreux proverbes traitent du rapport de force :
- Le faible ne doit pas affronter le fort : Eviter la témérité !
« Wen shʉα o , o ŋα’ pʉα i. » Si quelqu’un t’est supérieur, porte son sac ; soumets toi à ton supérieur.
- Le faible n’est pas condamné à le rester.
«O zhi’si mbα’ pʉα , a pα’ nshʉα o ! » Tu formes quelqu’un à tisser (le sac) et il tisse mieux que toi ! L’élève peut dépasser le maître.
- Le faible peut terrasser le fort.
« Po ngwah zʉzʉ , a ni’ tʉʉ ! » On a négligé la fourmi, et elle a renversé le palmier (en grignotant ses racines). David et Goliath !
- Ne maltraitons pas les faibles.
«O ŋα̌’ wen , a yāhlēh , o tʉ̄ᾱ í sīē ». Si tu soulèves un adversaire et le sens léger, dépose-le. » Pas de bras de fer avec un faible !
La force et la faiblesse s’entendent au plan physique ou mental, mais aussi au plan des circonstances de la vie : l’orphelin, la veuve, le vieillard sont naturellement faibles ; des proverbes recommandent de les ménager.
s « Cak ngop tα mensi viat ! » C’est quand le repas est mal cuit que l’orphelin mange à sa faim.
s « Nca’ mēnsī , wěn lα konten ! » Personne pour prendre la défense de l’orphelin
A la semaine prochaine !